orelle_les temps d'avant
1561-2008
Orelle, du moyen âge à nos jours…
Marie Hélène FONTAINE
Bernard MAROT
En 1561, selon la Gabelle du Sel, la Paroisse compte 181 foyers, dont 23 DEYMONNAZ, pour environ 850 habitants.
DEYMONNAZ s'écrit alors indifféremment : DAYMONNA, DAIMONNE, DAIMONNA, DAIMONNA DU NOIER, DAYMONE, DAYMONNA DU CUQUAIRE, DEMONNE, dit TISSOT.
C'est le plus important patronyme d'Orelle.
On y trouve aussi, à cette époque : des ALBERT, des CHINAL, des DUFOUR, des FRANCOZ, des PERRET, des TAPPON, des TRAVERSAZ, …
95% de la population vit alors du produit de la terre.
En 1570, sur l'emplacement d'un oratoire tombé en ruines, est construite, à Orellette, une petite chapelle.
Elle sert au culte, certains dimanches, lorsque le mauvais temps empêche les personnes âgées de descendre à la messe à l'église du village.
En 1728, une école est ouverte à Orelle.
En 1730, 17 moulins sont implantés près des torrents, et 7 fours sont répartis dans les différents hameaux.
Le pain est la nourriture de base du paysan.
Les céréales se cultivent alors sur le versant le plus ensoleillé. La culture du seigle, que l'on sème avant le 15 septembre, est intense. Sur 60 paroisses de Maurienne, Orelle apparaît, dans ce domaine, après Modane, en 2ème position.
2 forgerons, Jean REINAUD et Pierre CHINAL, et 1 tanneur, Denis FRANCOZ, proposent leurs services aux habitants du village.
Il faut alors souvent plusieurs heures de marche sur des chemins pentus et malaisés pour accéder aux alpages, à plus de 1 800 m d'altitude.
Les bêtes y pâturent de juillet à septembre. Le foin ramassé pour alimenter les animaux qui restent tout l'hiver à l'étable, est transporté à dos d'homme.
Au dénombrement de 1759, la paroisse d'Orelle compte 214 feux et 898 habitants répartis entre le bourg et différents hameaux : Bonvillard, Orellette, Pousset, La Fusine, Le Noëray, Bissorlette, Provenchères, Francoz, La Combe, La Bronsonnière.
On trouve alors: des ALBERT, des CASSAZ, des CHARVOZ, des DEYMONNAZ, des DUFOUR, des FONTAINE, des FRANCOZ, des PERRET, des TAPPON, des TRAVERSAZ, …
En 1766, une école est ouverte à Orellette.
Vers 1795, Vincent FONTAINE, né en 1767 à Orellette, enfant de Joseph FONTAINE et d’Anne Marie DEYMONNAZ, quitte son village pour s'établir à Mâcon, en Saône-et-Loire
En 1860, Irénée DEYMONNAZ, né en 1817 à Orellette, descendant de Guillaume DEYMONNAZ, et son épouse, Joséphine GRANGE, du Thyl, partent pour l'Argentine, sur le François Théodore, avec leurs 7 enfants.
Ils s'établiront à San José, colonie agricole d'immigration de la province d'Entre Ríos, au nord de Buenos-Aires…
Ils ont plus de 900 descendants identifiés.
A partir de 1871, le train passe à Orelle.
Vers 1875, Joseph Benoît DEYMONNAZ, né en 1842, alors négociant au Freney, près de Modane, et son épouse, Marie Sophie FONTAINE, partent pour le Québec.
Ils s'établiront ensuite aux USA : d'abord dans le Minnesota, puis à Yakima, dans l'Etat de Washington.
Ils auront 5 enfants et de nombreux petits enfants.
Entre 1860 et 1880, l'un des bienfaiteurs de la chapelle d'Orellette est l'abbé Zacharie DEYMONNAZ, curé de Bonvillaret en 1863, fils de Charles DEYMONNAZ et de Marie Thérèse FONTAINE.
Orelle compte à cette époque environ 1 000 habitants.
Vers 1891, Zéphirin Zacharie DEYMONNAZ, né à Orelle en 1870, enfant d'Henri DEYMONNAZ et de Marie Célestine JULLIARD, part pour les USA…
Nous n'avons, à ce jour, pas d'informations sur son parcours.
En 1893, la Société d'Electrochimie, constituée à Paris en 1889, décide d'équiper une chute d'eau sur l'Arc, en amont du hameau de Prémont. En un an sont construits un barrage, un tunnel, une conduite forcée, une centrale électrique et une usine de 4 000 m2. Le chantier occupa 350 personnes. L'usine engage, à l'ouverture, 65 ouvriers. La présence de cette usine change totalement les habitudes des habitants d'Orelle.
En 1908, Louis Emilien FRANCOZ, né en 1878 à Orelle, enfant de Jean Pierre FRANCOZ et d’Ambroisine DEYMONNAZ, réside à New-York …
Nous n'avons là non plus, à ce jour, pas d'autres informations…
En 1908 aussi, un Bureau de Poste est installé à Orelle.
En 1910, le téléphone arrive à la Poste.
En 1912, l'électricité arrive à Orelle.
Après 1917, plusieurs personnes et/ou familles d’origine russe s’établissent à Orelle.
Vers 1950, Orelle compte encore environ 1 000 habitants.
Avec le déclin de l'Usine de Prémont, qui fermera définitivement en 1992, la population décroit inexorablement pour tomber à 324 habitants en 1990.
La volonté de la municipalité est alors de développer une activité génératrice d'emploi.
On assiste, sur la commune, à l'ouverture d'un domaine skiable atteignant l'altitude de 3 250 mètres et à la création, en 1995, d'une société de Téléphérique, qui établira une liaison entre Orelle et Val-Thorens.
A partir de 1999, Orelle se repeuple.
Sa population est, en 2008, estimée à 410 habitants.
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2015 09 23
B
Orelle, desde la edad media hasta nuestros días…
Marie Hélène FONTAINE
Bernard MAROT
En 1561, según la Gabelle du Sel, la Parroquia contabiliza 181 hogares, de los cuales 23 son DEYMONNAZ, con alrededor de 850 habitantes.
En esta época, DEYMONNAZ se escribe de diferentes formas: DAYMONNA, DAIMONNE, DAIMONNA, DAIMONNA DU NOIER, DAYMONE, DAYMONNA DU CUQUAIRE, DEMONNE, apodado TISSOT.
Es el patronímico más importante de Orelle.
En esta época, también se encuentran los apellidos: ALBERT, CHINAL, DUFOUR, FRANCOZ, PERRET, TAPPON, TRAVERSAZ,…
El 95 % de la población vive del producto de la tierra.
En 1570, en la ubicación de un oratorio en ruinas, se construye, en Orellette, una pequeña capilla.
Ésta se utiliza para el culto, algunos domingos, cuando el mal tiempo impide a las personas mayores descender para ir a misa a la iglesia del pueblo.
En 1728, una escuela abre en Orelle.
En 1730, 17 molinos existen cerca de los arroyos, y 7 hornos están repartidos en diferentes aldeas.
El pan es la base de la alimentación de los campesinos.
Los cereales se cultivan entonces en las laderas más asoleadas. El cultivo de centeno, que se siembra, en otoño, antes del 15 de septiembre, es intenso. De 60 parroquias de Maurienne, Orelle aparece, dentro de esta zona, y después de Modane, en segunda posición.
2 herreros, Jean REINAUD y Pierre CHINAL, y un curtidor, Denis FRANCOZ, prestan sus servicios a los habitantes del pueblo.
En esa época, se debe hacer varias horas de caminata por senderos empinados y difíciles para acceder a los pastizales situados a más de 1 800 m de altura.
Los animales pastan de Julio a Septiembre. El heno recogido para alimentar a los animales que pasan todo el invierno en el establo, es transportado por los hombres sobre sus espaldas.
Según el censo de 1759, la parroquia de Orelle cuenta con 214 hogares y 898 habitantes repartidos entre el pueblo y diferentes aldeas: Bonvillard, Orellette, Pousset, La Fusine, Le Noëray, Bissorlette, Provenchères, Francoz, La Combe, La Bronsonnière.
Se encuentran por entonces los apellidos: ALBERT, CASSAZ, CHARVOZ, DEYMONNAZ, DUFOUR, FONTAINE, FRANCOZ, PERRET, TAPPON, TRAVERSAZ, …
En 1766, abre una escuela en Orellette.
Hacia 1795, Vincent FONTAINE, nacido en 1767 en Orellette, hijo de Joseph FONTAINE y de Anne Marie DEYMONNAZ, abandona su pueblo para establecerse en Mâcon, en Saône-et-Loire, región de la Bourgogne…
En 1860, Irénée (Ireneo) DEYMONNAZ, nacido en Orellette, descendiente de Guillaume DEYMONNAZ, y su esposa, Joséphine GRANGE, de Le Thyl, parten hacia Argentina, con sus 7 hijos.
Se establecerán en San José, colonia agrícola de inmigrantes de la Provincia de Entre Ríos, al norte de Buenos Aires…
Tienen más de 900 descendientes identificados.
A partir de 1871, el tren pasa por Orelle.
Hacia 1875, Joseph Benoît DEYMONNAZ, nacido en 1842, por entonces comerciante en Le Freney, cerca de Modane, y su esposa Marie Sophie FONTAINE, parten hacia Québec.
Se establecerán luego en USA: primero en Minnesota, luego en Yakima, en el Estado de Washington. Tendrán 5 hijos y un número significativo de nietos.
Entre 1860 y 1880, uno de los benefactores de la capilla de Orellette es el padre Zacharie DEYMONNAZ, cura de Bonvillaret en 1863, hijo de Charles DEYMONNAZ y de Marie Thérèse FONTAINE.
Orelle cuenta en esta época con alrededor de 1 000 habitantes.
Hacia 1891, Zéphirin Zacharie DEYMONNAZ, nacido en Orelle en 1870, hijo de Henri DEYMONNAZ y de Marie Célestine JULLIARD, parte para USA…
Por el momento, no tenemos más informaciónes sobre su recorrido.
En 1893, la Société d'Electrochimie, constituida en París en 1889, decide equipar una caída de agua sobre el Arc, aguas arriba de la aldea de Prémont. En un año se construyó una represa, un túnel, un conducto para el agua, una central eléctrica y una fábrica de 4 000 m2. La obra empleó a 350 personas. La fábrica contrata, en su inicio, a 65 obreros. La presencia de esta modifica completamente las costumbres de los habitantes de Orelle.
En 1908, Louis Emilien FRANCOZ, nacido en 1878 en Orelle, hijo de Jean Pierre FRANCOZ y de Ambroisine DEYMONNAZ, reside en New-York…
Por el momento, no tenemos más información sobre él.
En 1908 también, se instala en Orelle una oficina de Correo Postal.
En 1910, llega el teléfono al Correo.
En 1912, llega la electricidad a Orelle.
Despues de 1917, varias personas y/o familias de origen ruso se establecen en Orelle
Hacia 1950, Orelle cuenta todavía con alrededor de 1 000 habitantes.
Con la decadencia de la Fabrica de Prémont, que cerrará definitivamente en 1992, la población disminuye inexorablemente hasta llegar a 324 habitantes en 1990.
La voluntad de la Municipalidad es entonces la de desarrollar una actividad generadora de empleo.
Se asiste, en la comuna, a la apertura de una pista de sky que llega hasta una altura de 3 250 metros y a la creación, en 1995, de una sociedad de Teleférico, que establecerá un vínculo entre Orelle y Val-Thorens.
A partir de 1999, Orelle se vuelve a poblar.
En 2008 su población está estimada a 410 habitantes.
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