tamayo (caddeo)_actualmente
1973-….
NO EXISTE EL AZAR
Euridices TAMAYO CADDEO
Einstein decía: no existe el azar o la casualidad todo tiene causalidad
El viaje desde la pequeña localidad de Oxford, Mississippi, a la Nueva Orleans duro varias horas. Llegamos a eso de las cinco de la tarde a la casa de los amigos de John a quienes el iba a visitar.
El sacerdote había aceptado llevarme a pedido de mi amiga Mary.
Después de una corta conversación entre los presentes en la casa se decidió que lo mejor seria que me alojase en la Wide, especie de albergue católico destinado especialmente a jóvenes de paso por la ciudad o en vacaciones.
El objetivo de mi viaje era solicitar una visa en el Consulado de esta ciudad para ir a Francia.
Mi situación había dado un giro inesperado y mi destino se estaba delineando, sutilmente, en los acontecimientos que se sucedían. Me había quedado sin país.
Había escrito a varios Consulados exponiendo mi situación y las respuestas fueron llegando con negativas o impedimentos, a excepción del Cónsul francés en Washington que me había llamado por teléfono a la Universidad donde estudiaba y me indicó dirigirme al Consulado de la N. Orleans.
A la mañana siguiente me dirigí al Consulado, dónde me informaron que no necesitaba visa y que podía entrar con mi pasaporte en vigencia, y arreglármelas en el país, cuando llegara, para obtener residencia.
Eran ya cerca de las doce, volví por mi bolso a la WIDE y me dirigí al aparcamiento de Buses donde lo dejé en custodia y compré el pasaje de regreso. El autocar saldría a las 11 de la noche, y a las 7 de la tarde me juntaría con una amiga de Mary a quién ella también había contactado para facilitarme el viaje. Así que tenia varias horas vacías ante mí.
Entré a un negocio de comida, pedí un sándwich de jamón con queso y una Coca cola que puse en mi cartera y me fui a caminar a un parque cercano.
Al rato empezó a lloviznar; cerca había un paradero de Tranvía; compre boletos, subí y me instalé en un asiento. Había pocos pasajeros. El trayecto del tranvía era en línea recta y al parecer recorría la ciudad de un extremo al otro.
En el camino pasamos delante de un edificio muy parecido al de la Universidad Católica que se encuentra en la Alameda, con el Cristo con los brazos abiertos en la parte superior.
El tranvía llegó al término de su recorrido, bajé, y después de unos minutos, cuando el conductor iba a partir, subí nuevamente y horadé otro pasaje.
Así lo hice también de vuelta. Ahora llovía torrencialmente. Llegamos al término y en el conductor sentí, me miraba con extrañeza, sospecha quizás de algo insólito.
El tranvía se detuvo frente al edificio y sin pensarlo me bajé y corrí hacia el local iluminado; era una sala con libros, pequeña biblioteca. Cogí un libro al azar, posiblemente de la sección biología. Me dirigí al mesón de la persona que atendía y ella me indicó el edificio grande segundo piso donde se encontraba la sala de lectura. Subí la escalera, encontré el lugar de toilettes, me sequé un poco y me fui a la sala de lectura con sus cubículos iluminados con la tenue luz de una lámpara; parecía un convento en la Edad Media, silencio, luz suave, serenidad, reposo.
Saqué el sándwich y la coca cola y me lo comí con tranquilidad. Enseguida saqué de mi cartera una pequeña libreta, agenda de tapas rojas, abrí el libro y comencé a escribir. A decir la verdad, mi mente no estaba en lo que estaba escribiendo, era una manera de pasar el tiempo y diluir la angustia en la que estaba inmersa.
Ya era tiempo de irme; devolví el libro y salí; había dejado de llover.
Me encontré con la amiga de Mary, ella me llevó e invitó a un chocolate caliente con churros a un antiguo lugar en el que antes se exponían y remataban los esclavos traídos de África, hoy convertido en lugar turístico.
La joven me condujo a la estación de autobuses, nos despedimos y el autobús partió. Llegué cerca de la madrugada a Oxford.
Poco tiempo después viajé a Francia, conseguí trabajo hasta la edad del retiro y volví a Chile.
Hace unos tres años encontré la pequeña libreta roja y con gran asombro leí el texto escrito en aquella época que se correspondía exactamente con el tema en el que había trabajado.
Nota: Estudio del efecto de algunos químicos sobre la eliminación de cedulas cancerosas de la medula o sea en leucemias.
2024 10
Einstein disait: le hasard n’existe pas, tout a une cause
Le voyage de la petite localité d’Oxford, Mississippi, à la Nouvelle Orléans a duré plusieurs heures. Nous sommes arrivés aux environs de cinq heures du soir chez les amis de John, aux quels il allait rendre visite.
Le prêtre avait accepté de m’amener sur demande de mon amie Mary.
Après une courte conversation entre les présents à la maison il a été décidé que le mieux serait que je loge a la Wide, sorte d’auberge catholique spécialement destinées aux jeunes de passage par la ville ou en vacances.
L’objectif de mon voyage était de demander un visa au Consulat de cette ville pour aller en France.
Ma situation avait pris une tournure inattendue et mon destin se dessinait, subtilement, au niveau des faits qui se succédaient. J’étais devenue apatride.
J’avais écrit à plusieurs Consulats pour exposer ma situation et les réponses étaient arrivées, négatives ou nanties d’empêchements, à l’exception du Consul français à Washington qui m’avait appelé par téléphone à l’Université où j’étudiais et m’avait demandé de m’adresser au Consulat de la Nouvelle Orléans.
Le matin suivant je suis allée au Consulat, où l’on m’a informée que je n’avais pas besoin de visa et que je pouvais entrer avec mon passeport en vigueur, et m’arranger dans le pays, quand j’arriverais, pour obtenir la résidence.
Il était près de midi, je suis revenue chercher mon sac a la Wide et me suis dirigée au stationnement des bus où je l’ai laissé en consigne, et j’ai acheté le billet de retour. Le bus partirait à 11 heures du soir, et, à 7 heures, je rencontrerais une amie de Mary, qu’elle avait aussi contactée pour m’aider au cours du voyage. C’est ainsi que j’avais plusieurs heures devant moi.
Je suis entrée dans un magasin d’alimentation et ai demandé un sandwich jambon/fromage et un Coca cola que j’ai mis dans mon sac et suis allée marcher dans un parc voisin.
Un peu après il a commencé à bruiner ; il y avait, à coté, un arrêt de Tramway ; j’ai acheté des tickets, suis montée et me suis installée sur un siège. Le trajet du tramway était en ligne droite et, apparemment, parcourait la ville d’un extrême à l’autre.
En chemin nous sommes passés devant un édifice très semblable à celui de l’Université Catholique qui se trouve sur la Alameda, avec le Christ aux bras ouverts dans la partie supérieure.
Le Tramway est arrivé à son terminus, je suis descendue, et, après quelques minutes, quand le chauffeur allait partir, je suis montée à nouveau et ai composté un autre ticket.
J’ai fait ainsi, aussi au retour. Il pleuvait maintenant de façon torrentielle. Nous sommes arrivés au terminus et j’ai senti au niveau du conducteur - il me regardait bizarrement - un doute peut-être de quelque chose d’insolite.
Le tramway s’est arrêté devant l’édifice, je suis descendue sans réfléchir et ai couru jusqu’au local illuminé ; c’était une salle avec des livres, une petite bibliothèque. J’ai pris un livre au hasard, peut-être de la section biologie. Je suis allée au bureau de la personne qui assurait la permanence, et celle ci m’a indiqué le deuxième étage du grand édifice où se trouvait la salle de lecture. J’ai pris l’escalier, trouvé les toilettes, me suis un peu séchée et suis allée à la salle de lecture avec ses emplacements illuminés par la lumière ténue d’une lampe ; cela ressemblait à un couvent du moyen âge, silence, lumière douce, sérénité, repos.
J’ai sorti le sandwich et le coca cola et me le suis mangé tranquillement. J’ai tout de suite sorti de mon sac un petit carnet, agenda à la couverture rouge, ai ouvert le livre et commencé à écrire. Pour dire vrai, mon esprit n’était pas dans ce que j’écrivais, c’était une façon de passer le temps et de diluer l’angoisse dans la quelle j’étais immergée.
Il était déjà temps que je parte ; j’ai rendu le livre et suis sortie ; il avait cessé de pleuvoir.
J’ai retrouvé l’amie de Mary, elle m’a emmenée avec elle et m’a invitée à un chocolat avec "churros" dans un lieu ancien, où, autrefois, on exposait et vendait les esclaves amenés d’Afrique, converti aujourd’hui en lieu de tourisme.
La jeune fille m’a conduit à la gare routière, nous nous sommes dit au revoir et le bus est parti. Je suis arrivée près du levé du jour à Oxford.
Peu de temps après je suis partie en France, j’ai trouvé du travail jusqu’à l’âge de la retraite et suis revenue au Chili.
Cela fait à peu près trois ans j’ai retrouvé le petit carnet rouge et avec grande stupeur j’ai lu le texte écrit à l’époque qui correspondait exactement au thème sur lequel j’avais travaillé.
Note : Etude de l’effet de quelques éléments chimiques sur l’élimination de cellules cancéreuses de la moelle, soit dans les leucémies.
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