tamayo (caddeo)_actualmente


1970-….

DIECIOCHO EN MEHUIN

 

Euridices TAMAYO CADDEO

 

 

Eran los años setenta, yo trabajaba en Temuco en el Centro Universitario de la U. de Chile; la gran mayoría de los profesores éramos de Santiago, y de un cierto modo éramos un poco extranjeros a la sociedad temuquense, lo que cohesionaba aún más al grupo docente.

 

Debo decir que lo pasábamos muy bien. Los fines de semana si llovía, y en estos tiempos sí llovía mucho por estos lugares, se hacían reuniones, cenas, bailes, celebrábamos todo lo que hubiera por celebrar, y si el tiempo estaba mejor eran los fines de semana en los lagos cercanos.

 

Para ese Dieciocho el grupo de amigos decidimos pasarlo en Mehuín.

 

Mehuín era un lugar entre Temuco y Valdivia, en la Costa. Había un Hotel, grande y dos o tres casitas visibles de lugareños. Una gran playa y un brazo de mar que se adentraba al interior por donde, contaban los del lugar, la colina se había partido en dos con el histórico terremoto de Valdivia. Para pasar por el otro lado se hacia a pie, con marea baja o en bote.

 

La población Mapuche vivía al otro lado de este brazo o río, en la meseta alta.

 

Para el Dieciocho era la gran fiesta y desde no se sabe donde llegaba mucha gente, y al hotel y a una gran Fonda que se instalaba en la playa a algunos metros del hotel.

 

Llegaron las autoridades, se inauguró la Fonda y empezó la fiesta. La música animaba, todos bailaban con todos, la chicha corría, nos reíamos de nuestra pinta con gorros hasta las orejas, llovía a chuzos, la carpa guateaba de agua.

 

 

Éramos felices.


2024 10

 

 

 

 

 

 

 

C’étaient les années soixante dix, je travaillais à Temuco au Centre Universitaire de l’Université du Chili ; la grande majorité des professeurs étions de Santiago, et d’une certaine façon étions un peu étrangers à la société de Temuco, ce qui donnait encore plus de cohésion à notre groupe.

 

Je dois dire que tout allait très bien pour nous. Pendant les fins de semaine s’il pleuvait, et en ces temps, si, il pleuvait beaucoup en ces lieux, il y avait des réunions, des repas, des bals, nous célébrions tout ce qui pouvait être célébré, et, si le temps s’améliorait, c’étaient les fins de semaines dans les lacs proches.

 

Pour ce Dix Huit Septembre, le groupe d’amis, avons décidé d’être à Mehuín.

 

Mehuín était un endroit, sur la côte, entre Temuco et Valdivia. Il y avait un grand hôtel et l’on pouvait voir deux ou trois maisons d’habitants du lieu. Une grande plage et un bras de mer qui allait à l’intérieur, où, disaient les personnes du lieu, la colline s’était séparée en deux pendant le tremblement de terre - historique - de Valdivia. Traverser se faisait à pieds, à marée base ou en bateau.

 

La population Mapuche vivait de l’autre coté de ce bras, ou rivière.

 

Pour le Dix Huit Septembre c’était la grande fête et d’on ne sait où arrivait beaucoup de monde, et à l’hôtel et à un ensemble de Stands qui s’installaient sur la plage à quelques mètres de l’hôtel.

 

Les autorités sont arrivées, on a inauguré les Stands et la fête a commencé. La musique animait, tout le monde dansait avec tout le monde, le vin doux circulait, nous nous moquions de notre apparence, avec nos bonnets jusqu’aux oreilles, il pleuvait à torrents, la toile de tente se gonflait d’eau.

 

Nous étions heureux.

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note du traducteur : le Dix Huit Septembre de chaque année est célébrée la Fête Nationale du Chili, très respectée… ; tout le pays est en fête… pour ne pas dire à l’arrêt, pendant, en général, plusieurs jours. 

 




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