tamayo (caddeo)_recuerdos de infancia
1938-….
EN EL FUNDO LETELIER
Euridices TAMAYO CADDEO
El seis de enero 1938 Ema estaba en la ultima etapa de su embarazo y tras de un laborioso trabajo de parto en el hospital de Buin, dio luz a una niña a la que dieron el nombre de Encarnación, en adelante Chona, en afecto y en honor a la monja de dicho nombre que ayudo en el alumbramiento y a quien Ema le tenia cariño.
El padre de la niña, Fernando, había conocido a Ema que trabajaba como auxiliar de enfermería en este Hospital cuando su madre fue hospitalizada por una caída un año antes. El noviazgo fue corto y se casaron en abril.
Ema tenía parientes, por parte de su madre Sara, en Villaseca, pequeño villorrio a dos millas de Buin. Había llegado a vivir a la casa de su abuela al poco tiempo de quedar huérfana. Su padre era inmigrante de la isla de Cerdeña territorio italiano y no tenia parientes acá. Muy joven, Ema había conseguido trabajar en el hospital y el acoso sexual constante de que era objeto la decidió a casarse e irse del lugar.
Fernando trabajaba y vivía con su padre Lindor y familia en un fundo de Aculeo. Desempeñando el oficio de cochero y chofer, como antes había sido el oficio de su padre ahora ya retirado.
La casa que habitaban era espaciosa, grandes piezas con un corredor que daba hacia un patio exterior con grandes árboles y arbustos de acanto. Hacia el patio interior el corredor estaba cerrado con ventanales y hacia lugar de comedor. La cocina separada de la casa por unos diez metros era una construcción aparte y un fogón ardía en el centro casi en permanencia.
La vida transcurría para Ema no como ella hubiese deseado; a su marido le gustaba la compañía de amigos y mujeres fuera del círculo familiar y también el alcohol.
Ema había hecho cierta amistad con la Señora del fundo y se le había permitido ocuparse de curaciones menores en una salita adyacente al hogar.
El accidente de la niña ocurrió cuando la pequeña ya caminaba, aunque con pasos tambaleantes; estaba sola y llegó a la cocina y quizás el brillo de los tizones la atrajo y cayó en el fogón; no se supo y nunca es habló de ello. A pesar de la gravedad de las quemaduras, Encarnación sobrevivió.
Dos años después nació de este matrimonio Isabel y Ema algunos meses más tarde debió ser hospitalizada en el sanatorio de Putaendo por haber contraído tuberculosis pulmonar. Llevo con ella a su pequeña Isabel, a quien ubicó con una nodriza que habitaba cerca del sanatorio.
2024 10
Le six janvier 1938 Ema en était à la dernière étape de sa grossesse et, après un laborieux travail d’accouchement à l’hôpital de Buin, elle donna le jour à une petite fille à qui l’on donna le prénom d’Encarnación, appelée ensuite Chona, par affection et en honneur de la religieuse du même nom qui avait aidé à la mise au monde et pour qui Ema éprouvait de l’affection.
Le père de la petite fille, Fernando, avait connu Ema qui travaillait comme auxiliaire d’infirmerie dans cet Hôpital quand sa mère avait été hospitalisée pour une chute, un an auparavant. Les fiançailles avait été courtes et ils s’étaient mariés en avril.
Ema avait des parents, du côté de sa mère, Sara, à Villeseca, petit hameau proche de Buin. Elle était venue vivre chez sa grand-mère peu de temps après être devenue orpheline. Son père était immigrant de l’île de Sardaigne, territoire italien, et n’avait pas de parents ici. Très jeune, Ema avait pu travailler à l’hôpital, mais le harcèlement sexuel dont elle était constamment l’objet l’avait décidée à se marier et à quitter les lieux.
Fernando travaillait et vivait avec son père Lindor et sa famille sur une propriété terrienne à Aculeo, exerçant les fonctions de cocher et de chauffeur, ainsi que l’avait fait son père maintenant en retraite.
La maison qu’ils habitaient était spacieuse, avec de grandes pièces et un couloir qui donnait sur une cour extérieure avec de grands arbres et des acanthes. En allant vers la cour intérieure, le couloir était clos par des baies vitrées et tenait lieu de salle à manger. La cuisine, séparée d’environ dix mètres de la maison, était une construction à part et un foyer fonctionnait au centre de façon presque permanente.
La vie n’était pas pour Ema celle qu’elle aurait souhaitée ; son mari appréciait la compagnie d’amis et de femmes hors du cercle familial ; il appréciait aussi l’alcool.
Ema avait développé une certaine amitié avec la Propriétaire des lieux et on lui avait permis de pratiquer des soins mineurs dans une petite salle adjacente à la maison.
L’accident de la petite fille est arrivé alors qu’elle marchait, bien qu’avec des pas chancelants ; elle était seule et est arrivée à la cuisine et, peut-être attirée par le brillant de la braise, est tombée dans le foyer ; cela ne s’est jamais su, et l’on n’en a jamais parlé. Malgré la gravité de ses brulures, Encarnación survécu.
Deux années plus tard, de ce couple, est née Isabel, et Ema, quelques mois après, dut être hospitalisée au sanatorium de Putaendo après avoir contracté une tuberculose pulmonaire. Elle a gardé avec elle sa petite Isabelle, qu’elle a confiée à une nourrice qui habitait près du sanatorium.