La Famille Perli, route de Lyon (1920-1960)
Lucien PERLI
Valstagna
Petit village italien de Vénétie, 60 km au nord ouest de Venise, niché dans la vallée de la Brenta, fleuve prenant sa source dans les Dolomites et se jetant dans la mer Adriatique, au sud de Venise.
La localité voisine, la plus connue, à 13 km est Bassano del Grappa, renommée pour sa grappa (eau de vie) !
Et pour le Monte Grappa, lieu historique du conflit italo-autrichien (1914-1918), où quasiment chaque famille italienne a perdu l’un des siens. Valstagna et les environs sont les racines de la famille Perli.
Fin du 19ème siècle, année de naissance des grands parents paternels (nés entre 1886 et 1896).
A cette époque Valstagna vivait chichement de l’agriculture, du commerce de bois de chauffage et de la culture de tabac.
Celui-ci poussait sur des parcelles aménagées en terrasses semblables à celles de l’Ardèche. Pour anecdote, nos grands parents, pour améliorer un peu leur existence, jouaient aux contrebandiers en camouflant quelques feuilles de tabac au moment du comptage effectué par les fonctionnaires de l’Etat.
Les Perli vivaient dans un hameau appelé Postarnia, quelques maisons rassemblées et accessibles par un chemin caillouteux, à une heure de marche, au dessus du village…
Dans les premières années du 20ième siècle, mon grand père paternel Domenico Perli, pour fuir la précarité et la misère dans lesquelles vivait ce coin d’Italie, s’est rendu en Suisse pour travailler dans la fabrication du charbon de bois, puis en France sur le chantier de la première route du Galibier.
Cela a été le premier exil pour quelques hommes du village. Une autre page de l’histoire a contribué à un second exil des habitants de cette région.
A la fin du conflit italo-autrichien la misère permanente de ce coin d’Italie et la montée du fascisme contribuèrent au départ de familles entières vers la France.
Ainsi, par le bouche à oreille, par des contrats de travail signés par le gouvernement italien et la Société des Ciments de la porte de France, de nombreuses familles se retrouvèrent route de Lyon à Grenoble, à proximité des galeries d’extraction de la cimenterie.
A partir de 1920, ce flux migratoire se prolongea et de nombreuses familles de Valstagna se retrouvèrent dans le quartier route de Lyon-Esplanade à Grenoble.
Jeune couple à l’époque, mes grands parents Domenico et Teresina logèrent chemin de l’Isle (aujourd’hui disparu), dans le quartier route de Lyon, avec leurs trois enfants en bas âge (Guerino, Leopoldo, Cesare), nés en Italie respectivement en 1915, 1919, et 1923.
C’était une vieille maison vétuste, qui servait de logement et de cantine, celle-ci fréquentée par les ouvriers italiens employés par la cimenterie voisine.
Domenico travaillait dans les galeries voisines exploitées, et Teresina gérait la cantine en accord avec cette même société.
C’était le point de ralliement de tous les "valstagnotti" du quartier, qui retrouvaient en ces lieux l’âme du village d’origine. Je suis moi-même, Lucien Perli, né dans cette cantine…
C’est dans cette route de Lyon que grandirent Guerino, mon père, et Leopoldo et Cesare, mes deux oncles, entourés de familles françaises et italiennes modestes. Ma grand-mère Teresina a été une des grandes figures du quartier.
Les notions d’infirmières acquises dans le passé lui ont servi pour administrer divers soins aux habitants du quartier. Je garde l’image d’un rituel où, dans une casserole, bouillait de l’eau pour aseptiser les seringues et aiguilles avant de "piquer" le client !
Elle assistait à toutes les naissances des nouveaux nés italiens du quartier. Elle a bien entendu participé à ma naissance ainsi qu’à celle de mes frères Georges et Yvon.
La cantine était aussi le point de ralliement de cousins ou amis venus du village de Valstagna, qui, par le bouche à oreille, logeaient et mangeaient dans l’attente de trouver un emploi et un logement. Mon grand-père Domenico, en plus de son travail à la cimenterie, se transformait à l’occasion en "rebouteux" ! !
Combien de clients souffrant d’entorses ou de foulures sont passés par ses mains. Il termina sa vie professionnelle aux établissements Cloître (récupération de papiers, chiffons, métaux,… en tant que contremaître).
Il nous a quittés en décembre 1960.
Témoin de la montée du fascisme, il a provoqué avec ses trois fils, Guerino, Leopoldo et Cesare, une réunion familiale juste après la déroute de 1940, insistant auprès d’eux pour qu’ils se mettent en résistance : c’est ainsi que son fils ainé Guerino (mon père), qui avait fréquenté les jeunesses communistes dès 1936, se retrouva résistant de la première heure.
Guerino Perli (1915-1993)
Il n’y a qu’à consulter les diverses photocopies ci-jointes pour évaluer son implication dans la résistance, et ce, depuis 1941.
Par la diversité de ses activités (presse clandestine, sabotage, action avec les F.T.P.M.O.I, incitation des jeunes du quartier à entrer dans la résistance), il a côtoyé de grands résistants grenoblois comme Lenoir ou Polotti. Après le sauvetage du pont de la porte de France le 21 août 1944 (cf article du Dauphiné Libéré de novembre 1975), il a été enrôlé dans le briançonnais et la Maurienne en tant que sous lieutenant téléphériste, dans le 4ième régiment du génie, pour chasser les allemands vers la frontière italienne.
A la libération, au retour de sa mobilisation en Maurienne, il fut employé au journal local Les Allobroges, puis, en 1948, rentra au Dauphiné Libéré, où il finira sa carrière en tant que chef du service entretien.
Il quitta la route de Lyon en 1972, pour partir vivre place de la Convention à Echirolles. Il continua à s’investir durant toutes ces années dans le devoir de mémoire des anciens résistants et dans le comité de jumelage de la ville d’Echirolles avec Gugliasco. Il nous a quittés le 27 juillet 1993.
Leopoldo Perli (1919-1944)
Il a travaillé fin des années 30 à la fabrique artisanale de chocolat Miland. Encouragé par son grand frère Guerino à s’engager dans le maquis de Chartreuse, il a participé à diverses opérations de sabotage, ainsi le dimanche 11 juin 1944, accompagné d’un déserteur italien, au retour de la prairie de Girieux, lieu de campement du 3ème bataillon de maquisards, il a été surpris par le feu d’une DCA allemande au col de Clémencière alors qu’il retournait à son domicile, 7, ancienne route de Lyon.
Il n’a pas survécu à ses blessures, il est mort pour la France (cf extrait de la décision 1408).
Pour anecdote, mon oncle Paul était "tonton chocolat".
J’avais 7 ans à sa mort, et je garde une image de lui, les soirs de semaine, rentrant de son travail, posant son vélo contre le mur de notre immeuble et me proposant de regarder dans les sacoches de son vélo : à l’intérieur un vrai trésor constitué de brisures de chocolat : "Regarde Lucien, c’est pour toi".
Cesare Perli (1923-1994)
Le plus jeune des trois frères a travaillé avec mon père Guerino, pendant la guerre, aux établissements Gony, situés dans le quartier Europole actuel. La spécialité de ce local artisanal consistait en la fabrication ou en l’usinage de pièces détachées utilisées dans la construction de téléphériques.
C’est là que mon oncle Cesare, avec Guerino et quelques collègues, confectionnait, sous l’œil bienveillant du patron, des engins explosifs qui allaient servir aux futurs sabotages des lignes électriques et au déraillement des trains dans l’agglomération grenobloise entre 1943 et 1944, auxquels il participa en tant que maquisard.
En 1946 il se marie avec Ginette Riondet, une française. Ce fut l’un des couples mixtes du quartier ; le restant de sa vie professionnelle, il a travaillé comme soudeur à la SNCF.
Une anecdote
Succédant au grand père Domenico comme "rebouteux"…
Beaucoup d’habitants de Grenoble sont venus à la Cité Jean Macé, où il vivait, pour une foulure du bras, du genoux ou de la cheville.
Il nous a quitté en mai 1994.
Ma mère Gaetana Perli (Marie pour les intimes) (1917-2006)
Originaire comme papa de Valstagna, née Gianese.
Elle vint en France deux fois : la première, dans les années 1925-1930, avec son père Gaetano, sa maman Pierina, son frère ainé Vittore et sa petite sœur Ugolina.
Sa maman, dépressive, les obligea à retourner au pays natal. Son père resta en France pour travailler dans la plomberie. Elle revint à l’âge de 17 ans, après avoir vécu auprès de ses grands parents paternels en Italie.
Elle a vécu dans le quartier Saint-Bruno à Grenoble, avec son père, où elle rencontra mon père Guerino. Ils se marièrent le 6 juin 1936 au Consulat italien de Grenoble ; ils prirent la nationalité française en 1938.
De leur union naquirent trois fils : Lucien (1937), Georges (1941) et Yvon (1947-2004).
Nous avons été élevés dans la pure tradition italienne, avec la proximité des grands parents.
Ma mère a été d’une subtile complémentarité avec mon père, pour apaiser les fortes personnalités, celles de me grands parents Domenico et Teresina, et celle de ce dernier. Ce ne fut pas facile pour elle, durant la seconde guerre mondiale, avec les absences répétées et imprévues de mon père, en missions secrètes.
Il lui arrivait de ne pas avoir de nouvelles pendant plusieurs semaines.
Elle géra la famille toute seule, et elle avait le respect de tout son entourage pour le courage et l’amour qu’elle nous portait.
Notre maison, au 7, ancienne route de Lyon, regroupait toute la famille. Au 2ème étage mes grands parents, Domenico et Teresina, au 3ème étage mes parents Guerino et Marie et leurs trois fils, et au 4ème étage les jeunes mariés Cesare et Ginette.
Prenant exemple sur la génération de mes parents, la nôtre puis celle de nos descendants se sont harmonieusement intégrés dans la culture française.
Fidèles au parcours de nos parents et grands parents tout en gardant des attaches solides à nos racines italiennes, nous sommes, je pense, l’exemple d’une intégration réussie ! !
En exemple, mon frère cadet Georges (Géo pour les intimes), autodidacte et marginal à sa façon, qui a commencé sa vie d’adulte en pratiquant le football professionnel, puis directeur du Service des Sports de la ville d’Echirolles, où l’intégration du sport dans la culture a été son cheval de bataille.
Il a même été Président du football grenoblois dans les années 90, puis à Paris, à la direction du Musée des Sports au Parc des Princes.
Actuellement il préside l’association COLJOG (Conservatoire Observatoire Laboratoire des Jeux Olympiques de Grenoble), association créée pour garder la mémoire de ce que furent les jeux olympiques d’hiver en 1968 à Grenoble.
Une autre de ses passions, la sculpture sur verre, avec comme thème de prédilection, vous l’aurez deviné, … le sport ! !
De la même génération, mon frère Yvon Perli, né en 1947, a pratiqué le football à haut niveau comme son frère Géo, avant de se "recycler" pendant 16 ans dans le milieu de la Salle des Ventes de Grenoble en épaulant Me Blache, puis de poursuivre une activité d’hôtelier restaurateur au "Château de Passières" à Chichiliane avec sa seconde épouse Concettine LONGO.
Il nous a quitté en août 2004.
Votre interlocuteur, Lucien Perli, a travaillé pendant 40 ans dans les laboratoires du CNRS de la rue des Martyrs, particulièrement en tant que technicien de laboratoire au Centre de Recherches sur les Très Basses Températures de Grenoble.
2022 03
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Piccolo villagio del Veneto, a 60 chilometri al nord ovest di Venezia, rannichiato nella valle della Brenta, fiume che sorge nelle Dolomiti e si getta nel mare Adriatico al sud di Venezia.
La localita vicina piu conosciuta (tredici chilometri) e Bassano del Grappa reputada per la grappa (acquavita).
E per il Monte Grappa, luogo istorico durante il conflitto italo austriaco (1914-1918). Praticamente ogni famiglia italiana ha perso un miembro dei sieni. Valstagna e i dintorni sono le radici della famiglia Perli.
Alla fine dell’ottocento nascita dei nonni paterni (tra 1886 e 1896).
A quest’epoca Valstagna viveva míseramente di agricoltura, comercio di legno da ardere e coltura del tabacco che nesceva su terraplene (terrazze) come in Ardèche.
I nostri nonni, per migliorare, un pò la vita giocavano i contrabbandieri camuffando qualche foglia di tabacco al momento del conteggio fatto dai funzionari publici.
I Perli vivevano in una frazione chiamata Postarnia, qualche casa radunata e accessibile con un cammino sassoso (ciottoloso) a un ora sopra il villagio...
All’inizio del novecento il mio nonno Domenico Perli, per fuggire la precarieta e la miseria (come viverano tutti in questa parte d’Italia), è andato in Svizzera per lavorare a fabbricare carbone di legna (carbonella), poi in Francia sul cantiere di costruzione della prima strada del Galibier.
La Francia è stata il primo esilio per alcuni uomini del villagio. Un’altra pagina di storia ha contribuito a un secondo esilio degli abitanti di questa regione.
Alla fine del conflicto italo-austriaco la miseria permanente in questa parte d’Italia e la salita del fascismo contribui alla partenza di famiglie entere per la Francia.
Cosi, colle chiacchiere, con i contratti di lavoro firmati dal Governo Italiano e dalla Société des Ciments de la porte de France, molte famiglie si retrovarono route de Lyon a Grenoble, vicino alle gallerie di estrazione del cementificio.
Cominciando verso (1920) mille noveciento venti questo flusso migratorio si prolungo e molte famiglie di Valstagna si ritrovarono nel none di la route de Lyon-Esplanade a Grenoble.
All’epoca la giovane coppia dei miei nonni (Domenico e Teresina Perli) abitarono in chemin de l’Isle (oggi sparito) nel none de la route de Lyon con i loro tre bambini ancora nella piu tenera eta (Guerino, Leopoldo, Cesare) nati in Italia rispettivamente in 1915, 1919 e 1923.
Era una vecchissima casa che serviva di aloggio (abitazione) e di mensa che era frecuentada dagli operai italiani lavorando nel cementificio vicino.
Domenico lavorava nelle gallerie viccine e Teresina amministrava la mensa coll’accordo della societa.
Quella era il punto di reunione di tutti i valstagnotti chi ritrovavano in quel luogo l’anima del villagio d’origine. Sono anch’io Lucien Perli nato in questa mensa…
In questa route de Lyon sono cresciuti Guerino, mio padre, Leopoldo e Cesare i miei zii , circondati da modeste famiglie francesi e italiane. La mia nonna Teresina e stata una dei grandi personnaggi del luogo.
Le sue nozioni d’infermeria acquiste prima sono state utili per somministrare diverse cure agli abitanti. Mi ricordo una pentola in cui bolliva l’acqua per sterilizare le seringhe e aghi prima de pungere il paziente !
Ha assistito a tutte le nascite dei neonatti italiani del luogo. Ben inteso ha preso parte dalla mia nascita casi che a quella di miei fratelli Georges e Yvon.
La mensa era anche il punto de reunione dei cugini o amici venuti dal villagio di Valstagna che abitavano e mangiavano qua aspettando di trovare un lavoro e un allagio. Il nonno Domenico oltre al suo lavoro al cementificio diventava all’occasione "conciaossa"
Molte personne che soffrivano di storta o di slogatura son venute a vederlo. Finisce la sua vita professionale all’azienda industriale "Cloîtres" (ricupero di carta, stracci, metalli,…). Era diventato caposquadra (capomaestro).
Ci ha lasciati in diciembre 1960.
Testimone della salita del fascismo ha provocato una reunione di famiglia con i suoi tre figli, Guerino, Leopoldo, Cesare dopo la disfatta di 1940 insistanto presso loro per che raggiungessero la resistenza: e cosi che il suo primogenito Guerino (il padre mio), che avera frequentato la giovinezza comunista fin da 1936, si retrovo resistante dall’inicio.
Guerino Perli (1915-1993)
Consultando le diverse fotocopie giunte se valuta la sua implicazione nella resistenze da 1941.
Con la diversita di quelle attivita (stampa clandestina, sabotaggio, azione coi i F.T.P.M.O.I, incitare i giovani ad entrare nella resistenze) ha costeggiato grandi resistenti di Grenoble como Lenoir o Polotti. Dopo il salvataggio del ponte di la Porte de France (21/8/1944) (articolo del Dauphiné Libéré di Novembre 1975) è stato arrudato vicino a Briançon e nella Maurienne como sottotenente (teleferico) nel quarto reggimento di genio per cacciare via i tedeschi verso la frontiera italiana.
Hela liberazione al retorno dalla Maurienne fu impiegato al giornale locale Les Allobroges poi in 1948 fu preso al Dauphiné Libéré dove finira capo del servizio manutenzione.
In 1973 lascio la route de Lyon per andare a vivere place de la Convention in Echirolles dove si investi nel dovere di memoria degli ex resistenti e nel comitato di gemellagio Echirolles/Gugliasco. Ci ha lasciato (abbandonato) il 27 di luglio in 1993.
Leopoldo Perli (1919-1944)
Ha lavorato alla fine degli anni 30 alla fabrica di cioccolati Miland. Incitato da suo fratello primogenito ad impegnarsi nelle organización partigiane delle Chartreuse ha participato a numerose operazioni di sabotaggio ; la domenica dell’ 11 giugno 1944 accompagnato da un disertore italiano al ritorno de la prairie de Girieux, che era el luogo di accampamento del terzo battagliono dei partigiani, e stato sorpreso dal fuoco di una DCA tedesca al paso di Clémencière quando tornava a casa, 7, ancienne route de Lyon.
Non ha sopravissuto alle ferite i è morto per la Francia (estratto della decisione 1408).
Un’aneddoto, mi zio Paul era "zio ciocolato".
Avevo le sette quando è morto e conservo un’ immagine di lui, talvolta la sera dopo il lavoro posava la bicicletta contro il muro della nostra casa i me suggeriva di guardare nelle borsette della bicicletta : didentro c’era un vero tesoro di bricciole di cioccolato : "Guardi Lucien, è perte".
Cesare Perli (1923-1994)
Il piu giovane dei tre fratelli ha lavorato con mio padre Guerino, durante la guerra, all’azienda Gony, nel quartiere che si chiama ora Europole. La loro specialita era la fabbricazione o lavorazione di pezzi accessori utilizzati nella costruzione di teleferici.
In questo posto mio zio Cesare con Guerino e qualche collega preparavano, colla benevolenza del padrone, dei dispositivi esplosivi per i futuri sabotaggi delle lince elettriche i deragliamenti dei treni nell’agglomerazione di Grenoble tra 1943 e 1944 ; Cesare a participato attivamente come partigiano.
In 1946 si sposo con Ginette Riondet una francese. Fu uno dei matrimoni misti del quartiere. Il resto della sua vita professionale lavoro como lavoratore di soldatura alla SNCF fino al ritiro.
Un anedotto
Prese la successione del nonno Domenico in cuanto "conciaossa"...
Molti habitanti di Grenoble son venuti nelle Cité Jean Macé donde viveva per una slogatura del braccio, del ginocchio o della caviglia.
Se ne va in maggio 1994.
Mia madre Gaetana Perli (Marie per gli intimi) (1917-2006)
Originaria como il babbo di Valstagna era nata Gianese.
Viene a Francia due volte. In primo luogo negli anni 1925-1930 col padre Gaetano, la madre Pierina, il fratello primogenito Vittore e la sorellina Ugolina.
Ma furono castretti a tornare a Valstagna per causa della mamma depressiva. Il padre rimane in Francia nei lavori idraulici. Torno in Francia a diciasette anni dopo caver vissuto coi nonni paterni in Italia.
Vive nel quartiere Saint-Bruno in Grenoble con suo padre. Poi incontro mio padre Guerino e si sposarono il 6 giugno 1936 al Consolato italiano di Grenoble, poi attenero la nacionalita francese in 1938.
Da questo matrimonio son nati tre figli: Lucien (1937), Georges(1941) e Yvon (1947-2004).
Siamo stati educati nella pura tradizione itiliana, vicino ai nonni. Mi madre completava sottilmente mio padre per calmare le forti personnalita di miei nonni Domenico i Teresina e di mio padre. Non fu facile per lei durante la seconda guerra mondiale colle assenze ripetute e impreviste di mio padre in missione segreta.
Talvolta rimaneva senza notizie di lui durante parecchi settimani.
Amministro la famiglia da sola e rispettava il suo ambiante con il corragio e l’amore che ci portava.
La nostra casa al 7, ancienne route de Lyon, raggruppava tutta la famiglia. Al secondo piano i nonni Domenico e Teresina, al terzo piano mei genitori Guerino, Marie e i lore tre figli e al quarto piano gli sposi novelli Cesare e Ginette.
All’esempio della generazione dei nostri genitori, la nostra poi quella della nostra discendenza si sono inseriti con armonia nella cultura francese.
Fedeli al percosso dei genitorio e dei nonni abbiamo conservato solidi legami coll’Italia. Pienso che siamo l’esempio di un’integrazione resucita!!
Per esempio mio fratello Georges (o Géo per gli intimi) autodidatta e marginale a l’eta adulta ha cominciato il calcio professionnale poi è diventato direttore del servizio degli sports de la citta di Echirolles dove integrare lo sport nella cultura e stato il suo cavallo di battaglia.
E anche stato Presidente del calcio di Grenoble negli anni 1990, poi a Paris alla direzione del Musée des Sports al Parc des Princes.
Ora e presidente dell’associazione COLJOG (Conservatorio Osservatorio Laboratorio dei Giochi Olimpici di Grenoble), associazione creata per conservare la memoria degli giochi olimpici d’inverno in 1968 a Grenoble.
Un altra delle sue passioni è la scultura su vetro (Tema di predilezione l’avete indovinato,… lo sport!!)
Della stessa generazione, il mio fratello Yvon Perli a giocatto al calcio en alta categoria come il mio fratello Géo. Poi a lavorato in sala di venta di Grenoble pendente 16 anni, poi a cambiato di lavoro per prendere un albergo, il "Château de Passières" a Chichiliane.
E morto in agosto 2004.
Il vostro interlocutore, Lucien Perli, a lavorato 40 anni al Centro Nationale della richerca scientifica, laboratorio de basse temperatura di Grenoble como tecnico di laboratorio.