bernardin (perrin)_généalogie


 Marius Jean Emile BERNARDIN

né le 14 août 1903 à Grury

enfant de Claude BERNARDIN et de Jeanne PERRIN

époux de Maria MONGREDIEN

tourneur, agriculteur, employé

a vécu à Uxeau_Mondemot

   

Marius Jean Emile BERNARDIN né le 14 août 1903 à Grury (Saône et Loire) était le fils de Claude BERNARDIN et de Jeanne PERRIN qui exploitaient le domaine agricole du Champ-Bedeau. Sa maman venait de perdre sa fille aînée Maria âgée de 7 ans d’une méningite tuberculeuse contractée à la suite d’une otite. Marius a eu 2 autres sœurs, Clotilde, née en 1901, et Marianne, de 4 ans sa cadette.

Habitué dès son plus jeune âge aux travaux agricoles, Marius doit à 13 ans quitter son cher Grury après la mort de son père (13 août 1916) qui bouleverse la situation de famille. Tandis que sa mère est obligée d’abandonner le domaine pour s’installer à Autun et fournir ainsi à ses filles l’accès à une bonne scolarité il est envoyé à l’école Professionnelle de Chalon-sur-Saône.

Dure adaptation à un régime d’internat quasi militaire pendant cette avant dernière année de la guerre (1914-1918), puis c’est l’école primaire supérieure et professionnelle de Marcigny où il se sent plus à l’aise et finalement Tournus (école professionnelle).

Muni d’un CAP de tourneur après son brevet élémentaire et son certificat d’enseignement primaire supérieur, il gagne la région parisienne après une première embauche à Sète (orthographié Cette à l’époque). Il travaille sur machines-outils chez de grands fabricants d’automobiles de ces années-là : Delaunay-Belleville à St Denis puis Latil et Unic à Suresnes. Entre temps le service militaire à Troyes et la fréquentation de groupes de jeunes catholiques.

Il assiste à des réunions publiques animées par Marc SANGNIER, écoute les sermons de carême du R.P. SANSON à Notre Dame de Paris, fait un peu de syndicalisme (CFTC dirigée par Gaston TESSIER). Surtout il fait connaissance de Maria MONGREDIEN jeune employée de la Compagnie des Eaux et membre active du cercle de jeunes filles de la paroisse.

Ils se marient le 3 décembre 1927 à Suresnes où ils vont résider quelques années. Peu après la naissance de Paul leur premier enfant, l’entrepreneur de maçonnerie RONDELLI propose à Marius un travail de bureau mieux rémunéré et assez diversifié : comptabilité, paye des ouvriers, contact des fournisseurs… Cependant le jeune homme très scrupuleux est contrarié par les entorses morales de la gestion RONDELLI. Il souhaite alors se rapprocher de sa famille. Le jeune couple espère trouver des conditions de vie plus saines à la campagne.

Le grand père Benoit BERNARDIN, vigoureux nonagénaire et généreux protecteur de la famille surtout depuis la mort de son fils Claude, est disposé à leur céder en avance sur héritage la petite ferme (10 ha) de Montdemot.

Mais pour réussir ce "retour à la terre" une formation s’avère nécessaire : pour Marius la pratique de l’agriculture se limite à l’entrainement de son jeune âge et Maria est une pure citadine même si son envie de campagne est très forte. Or les cousins SIROT qui doivent à ce moment exploiter 2 fermes à la fois : l’une à Millay dans la Nièvre où ils terminent leur bail et l’autre Cortecloux - La Lutarne sur la commune de Monthelon où ils s’installent dorénavant, soit une distance de plus de 30 Km entre les deux, ont besoin d’un renfort temporaire, et ils acceptent de prendre les jeunes époux en stage pratique. Rude apprentissage pour ces derniers qui doivent se frotter aux façons SIROT où l’inorganisation prime souvent. Ils accueillent bientôt leur deuxième enfant : Monique, née le 12 juin 1930 à Autun.

En novembre de la même année, ils s’installent avec leur pauvre mobilier à Montdemot qu’ils trouvent en triste état. C’est peu dire que les premières années y sont difficiles. Pas encore d’électricité, tout est à faire avec peu de moyens. Outre les travaux agricoles il faut réparer portes et volets, couper du bois de chauffage, acheter deux ou trois vaches et un cochon, s’équiper peu à peu d’un matériel rudimentaire.

 C’est l’entraide avec le voisinage dont la famille de "l’oncle PERRIN" (cousin germain de Jeanne PERRIN) et surtout leurs propres qualités appuyées sur une foi inébranlable qui leur font tenir bon. Peu à peu ils améliorent la petite ferme, mais en 1936, avec maintenant quatre enfants un revenu régulier devient indispensable. Marius postule aux Forges de Gueugnon qui embauchent (en application de la loi des 40 heures). Il y est admis comme employé à la "Main d’Œuvre". Dorénavant il assumera consciencieusement cet emploi en parallèle à celui d’agriculteur où il applique son intelligence, ses connaissances et toute son énergie. Pendant 20 ans il fait à bicyclette les 4 trajets quotidiens de Montdemot à Gueugnon (sur une distance de 4.5 km dont une forte côte au retour), et ensuite jusqu’à sa retraite des Forges l’aller-retour à mobylette puis 2 CV les dernières années en emportant sa "gamelle pour le midi".

En dépit du décès de 2 bébés jumeaux de 10 jours en 1938, la famille s’est encore agrandie d’un garçon (Michel - 1941) et d’une fille (Geneviève - 1947).

C’est au prix d’efforts incessants mais toujours animés d’une profonde espérance que Marius BERNARDIN et Maria son épouse réussiront à prodiguer une bonne éducation à leurs six enfants auxquels ils laisseront un bel exemple de courage, droiture et honnêteté.    

 

Le grand père Benoit BERNARDIN mort en 1932 avait laissé une respectable empreinte sur son entourage. Sans être jamais allé à l’école, il s’était élevé d’une servitude de commis de ferme dont il rapportait à la fin de sa vie des farces savoureuses, jusqu’à un rôle d’homme de confiance pour de riches propriétaires terriens dont la famille DE VALENCE qui possédait alors plus de la moitié de la commune de Vendenesse.

 

Faisant à l’occasion office de régisseur sans titre, bien que ne sachant ni lire ni écrire, il avait acquis petit à petit quelques parcelles de terres et forêts parfois avec les maisons attenantes, dont Montdemot et son logis de Céfrin. Il y vécut seul quelques années après la mort de sa femme, dans une sobre rusticité et le respect du catéchisme récité en questions-réponses chaque soir au coucher : "Qu’est-ce que Dieu ? …". C’était un homme très alerte, plein de fierté mais aussi de bon sens. Fortement imprégné des conditions d’existence qui avaient été les siennes et des influences reçues d’un certain monde, il se montrait parfois hostile au progrès. 

Ce qui lui faisait dire à propos de l’école publique de Vendenesse : "Ils ont déplacé le cimetière pour installer leurs chiottes !"

A partir de Chroniques d’une vie - Marius Bernardin 1903-1993

 

ascendance

154 personnes

 

France

ARNAUD (RENAUD), BAUPERY, BEAT, BERNARDIN, BERNIGAUD, BEZARD, BILLARD, BILLAUD, BLOND, BOUDOT, BOUILLET, BRELAUD, BURLAND, CHABAROLLE, CHARMILLON, CHARIOT, COCHON, CONTASSOT, CONTOUX, CORDERET, DALIGAND, DEJOUX, DELACROISETTE, DENIS, DESBRIERES, DESCHAMPS, DEVILLARD, DOUARD, DUCHESNE, DUCREUX, FONTAINE, FORESTIAU, GANT, GAUD, GAUTHIER, GERMAIN, GIRARD, GODET, GUERIN, JANU, LACROIX, LACROSTE, LANDRY, LEDEY, LEPRON, LEVEQUE, LHENRY, LOFFERON, MANEVEAU, MICHAUD, MORAILLON, MOREAU, NAULIN, NECTOUX, PAYRAY, PERRIN, PIOCHET, PRIEUR, PUZENAT, RAMEAU, RAT, RAVAUD, RAVOLET, RENAUD (ARNAUD), REVERDY, RICHARD, SANCEROT, SIROT, SOUILLARD, THEVENARD, THEVENET, TIXIER, TOMBERET, TRAMOY, VEILLEROT, VIGNAN, VILLETTE

 

Le plus ancien BERNARDIN identifié est François BERNARDIN, né vers 1677, époux de Marie PRIEUR.  Le couple a vécu à Saint-Agnan, à Curdin et à La Motte-Saint-Jean. Génération 11 à partir des plus jeunes.

 

Les plus anciennes personnes identifiées sont Guillaume MORAILLON, né vers 1568, et son épouse, Madeleine VIGNAN. Génération 15 à partir des plus jeunes.

 France

Allier

Beaulon, Molinet

Hauts-de-Seine

Suresnes

Saône-et-Loire

Bourbon-Lancy, Broye, Chalmoux, Cressy-sur-Somme, Curdin, Digoin, Digoin_La Vernette, Gilly-sur-Loire, Grury, Issy-L'Évêque, La Boulaye, La Chapelle-au-Mans, La Motte-Saint-Jean, La Tagnière, Maltat, Marly-sous-Issy, Mont, Neuvy-Grandchamp, Oudry, Paray-le-Monial, Rigny-sur-Arroux, Saint-Agnan, Saint-Eugène, Saint-Symphorien-de-Marmagne, Saint-Symphorien-de-Marmagne_Veau, Sanvignes-les-Mines, Uxeau, Uxeau_Mondemot, Vendenesse-sur-Arroux, Vendenesse-sur-Arroux_Attrecy, Vigny-les-Paray

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François BERNARDIN

né vers 1677

époux de Marie PRIEUR

ancêtre de Marius Jean Emile BERNARDIN, né  en 1903

a vécu à Saint-Agnan, à Curdin et à La Motte-Saint-Jean

 

descendance identifiée

288 personnes, 12 générations

 

France, Espagne, Mexique

ARNAUD, ARNAUD (RENAUD), AUGARD, AUGRAS, BAJARD, BASSET, BAUDIN, BERGER, BERLAND, BERLAUD, BERNARD, BERNARDIN, BERNIGAUD, BERRUYER, BICHELBERGER, BOITON, BONIN, BONNIN, BOURDIN, BOYER, BRIGAUD, BROCHOT, BRUN, CAPEL, CAYOT, CAZES, CHANDON, COGNYE, DAVID, DEJOUX, DELANGLE, DEROCHE, DESCHAMPS, DESMOLLES, DESPLACES, DESTURCHE, DEVOUCOUT, DUCERF, DUFOUR, DUFY, DUTARTRE,  FEBVRE, FENAILLON, FRAIZY, GALAND, GANT, GASTALDI, GIRAUD, GONZALES, GRASSOT, GRILLET, GUILLAUME, GUITTON, HAMZAOUI, JAILLOT, JOSEPH, JOUVIN, LABAUNE, LABOPIN, LAGADEC, LAGOUTTE, LAILLON, LAMBERT, LAMELOISE, LAMOTTE, LAUMIN, LAUNOIS, LAUPIN, LAUVERNIER, LEGEAY, LESBILLE, LOFFERON, MAILLOT, MARQUET, MARTINEZ, MAUGRAS, MELLET, MENOUX, MEYER, MICHAUD, MILIEN, MOINE, MONGREDIEN, MOUSSEAUX, MUET, NAJERA, NAULIN, OZUNA, PAQUAUD, PEGON, PERRETTE, PERRIN, PETIT, PIERRE, POIGNANT, POLFER, PORTRAT, PRIEUR, PROUST, RAMEAU, RAT, RAVE, RAVOLET, REBET, RENAUD, RENAUD (ARNAUD), SANCHEZ, SAUZE, SOTTY, SPINOLA, STANEK, TAGAND, TEXEIRA, TISSIER, TIXIER, TRICOT, VALLOT, VESSIERE, VINCENT

 

France

Ain

Bourg-en-Bresse

Allier 

Chassenard, Coulanges, Molinet, Monétay-sur-Loire, Saint-Léger-sur-Vouzance, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Saligny-sur-Roudon

Côte-d’Or

Dijon

Essone

Bondoufle

Gironde

Bordeaux

Hauts-de-Seine

Suresnes

Haute-Loire

Le Puy-en-Velay

Haute-Savoie

Vacheresse

Île-de-France

Paris

Isère

Claix, Grenoble, La Tronche, Roussillon, Saint-Martin-d'Hères

Loir-et-Cher

Chaon

Loiret

Orléans

Morbihan

Vannes

Moselle

Metz, Thionville

Rhône

L'Arbresle, Lyon, Saint-Fons

Saône-et-Loire

Autun, Blanzy, Bourbon-Lancy, Chalmoux, Chalon-sur-Saône, Charbonnat, Chassy, Clessy, Cluny, Curdin, Digoin, Digoin_La Salle, Grury, Gueugnon, La Celle-en-Morvan, La Chapelle-au-Mans, La Motte-Saint-Jean, Laizy, Le Creusot, Les Bizots, Louhans, Marly-sur-Arroux, Montchanin, Monthelon, Montmort, Neuvy-Grandchamp, Paray-le-Monial, Perrecy-les-Forges, Prissé, Rigny-sur-Arroux, Roussillon-en-Morvan, Saint-Agnan, Saint-Berain-sous-Sanvignes, Saint-Didier-sur-Arroux, Saint-Germain-des-Rives, Saint-Rémy, Saint-Romain-sous-Versigny, Saint-Vallier, Saint-Yan, Sanvignes-les-Mines, Semur-en-Brionnais , Toulon-sur-Arroux, Uxeau, Uxeau_Mondemot, Vendenesse-sur- Arroux, Vigny-les-Paray, Vitry-en-Charollais

Savoie

Chambéry

 

Espagne

Barcelona

Barcelona

 

Mexique

México D.F.

Xxxx


2017 11 28



ascendance de Marius Jean Emile BERNARDIN

limitée à 5 générations


Les intéressés pourront en particulier, sur demande, et sous réserve de confidentialité, avoir accès aux arbres et listes correspondant à chacun des patronymes identifiés puis, le cas échéant, envisager, avec LES ENFANTS DE CLAUDE MAROT, la mise en œuvre de développements adaptés.

 

dans la pratique


localisation géographique

généalogie

les temps d'avant

de nos jours

 

localités considérées :

grury

vacheresse

vendenesse-sur-arroux

 

familles associées :

mongredien (melan) 

tagand (bron)

___

 

bernardin (perrin)